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parce que ça le vaut bien !

Voeux de l'équipe municipale ...

Publié le 27 Janvier 2015 par the Bonoxbeach boy in discours

Vous trouverez ci dessous la quasi intégralité du discours prononcé par notre maire lors de la présentation des vœux de l'équipe municipale -son équipe... pas le conseil municipal- pour 2015.

La retranscription se veut la plus fidèle possible. Si toutefois une erreur est remarquée, elle serait fortuite.

On y a entendu, et vous pourrez lire, les objectifs... les contraintes, le bilan, la sempiternelle bonne gestion en bon gestionnaire ... bonne lecture, cela vaut la peine.

"

Vœux du maire à la population janvier 2015.

[Les premières minutes sont manquantes, et quelques phrases coupées, la source sonore n’était pas au mieux et la compréhension des paroles du maire non réinscriptible sans risque d’erreur. Les propos notés sont fidèles aux paroles prononcées. Toute erreur serait involontaire et fortuite.]

« ce moment nous le devons à la confiance que vous nous avez accordé il y a quelques mois… avec toute la responsabilité et la charge qui repose sur nos épaules »

«pour répondre du mieux possible aux attentes des bonauxiliens : (…) devoir de ne pas décevoir. J’avais le devoir d’être le maire de tous les bonauxiliens. (…) j’ai aussi appris qu’être maire bah c’est être parfois critiqué par principe, parfois pour de bonnes raisons, parfois par esprit de contradiction, de manière injuste ou de manière blessante. »

« Tout début d’un nouveau mandat … sorte de bilan, bilan humain, un petit peu personnel des 6 dernières années. Six dernières années durant lesquelles nous avons fixé un cap, un cap que j’ai tenu même quand certains cherchaient par esprit polémique par esprit critique mais parfois par esprit constructif à m’en éloigner, j’ai tenu, nous avons tenu en disant les vérités même celles qui n’étaient pas toujours bonnes à dire même celles qui n’étaient pas toujours agréables à entendre, même celles qui n’étaient pas toujours politiquement correctes…. »

« nous allons travailler dans un contexte qui n’est pas neutre, le contexte national, contexte local, qui n’est pas neutre parce qu’il est structurant. »

« le contexte national, vous le connaissez, il est difficile, vous le savez, il inquiète, vous le savez, mais aussi préjudiciable à la vie de nos communes car nous subissons maintenant depuis des années les conséquences de la réduction de nos moyens financiers avec la baisse drastique des dotations. Pour Bonsecours, il faut bien avoir à l’esprit que c’est une perte de recettes de l’ordre d’environ 200 k€ depuis maintenant 2007. Une perte qui met en péril les investissements, donc les investissements publics, donc finalement l’économie locale une baisse qui fait peser une menace sur la qualité de notre vivre ensemble, une baisse qui fait peser la menace sur notre lien social et sur nos associations.

Alors pour justifier cette politique on nous dit il faut que les communes fassent des économies dans les dépenses de fonctionnement. C’est pas faut, c’est même plutôt vrai. Mais le paradoxe c’est que ceux qui nous disent cela, ceux sont les mêmes qui dans le même temps mettent à notre charge des dépenses de fonctionnement supplémentaires pour des compétences qu’ils nous transfèrent et qu’ils ne veulent plus assurer et assumer. L’exemple le plus récent dont on a beaucoup parlé, dont la presse s’est fait l’écho (…) c’est la réforme des rythmes scolaires. Vous savez le plus grand bien que j’en pense. Je l’ai souvent dit et je l’ai écrit : cette réforme des rythmes scolaires, c’est pour la commune de Bonsecours une dépense supplémentaire de l’ordre d’environ 80 000 € . Mettez d’un côté la perte de Recettes mettez de l’autre côté des dépenses de fonctionnement supplémentaires et puis il faut pas avoir fait polytechnique ou l’ENA pour se rendre compte que l’écatr se creuse de plus en plus et qu’il est de plus en plus difficile de le combler. Alors dans ces conditions, dans cette situation que pouvons-nous faire ?

Augmenter les impôts ? « non » vous avez répondu. Alors comme on peut pas augmenter les impôts, comme vous ne le voulez pas et comme je ne le souhaite pas on va continuer à mener une gestion prudente, une gestion sérieuse, une gestion pragmatique. C’est la seule solution, c’est La solution la plus raisonnable et la plus responsable j’y reviendrai tout à l’heure.

Le deuxième élément de contexte que je veux citer, c’est le passage en métropole, je suis un partisan de la métropole, je suis un partisan car je suis convaincu que certaines compétences ne peuvent être exercées efficacement ou plutôt ne peuvent être exercées efficacement qu’à l’échelle d’un territoire plus grand, plus vaste pour un rayonnement et une efficacité sur le plan de notre économie, de nos aménagements et de nos infrastructures. Mais cette adhésion, cet engagement n’empêchent pas de s’interroger quand il le faut. Je l’ai fait publiquement, je m’en suis ouvert auprès du président de la métropole. Il y a encore aujourd’hui des interrogations à lever, notamment en ce qui concerne le dispositif technique que l’on appelle mécanisme de transfert de charges, c’est-à-dire la contribution financière que chaque commune va devoir payer à la métropole pour que celle-ci exerce le plus efficacement possible les compétences transférées. Ce mécanisme doit être juste, équitable réaliste, acceptable par tous et le même pour tous.

Le dernier élément de contexte c’est la prochaine échéance des élections cantonales. Je n’ai pas pour habitude d’aborder les élections autres que celles qui nous concernent ici sur Bonsecours, c’est-à-dire les élections municipales. Mais si je vous en dis rapidement un mot, ou deux, ou trois, c’est parce qu’avec le scrutin municipal justement, je considère que le scrutin départementale, le scrutin des cantonales, c’est celui qui exprime le mieux la notion de proximité, et le lien entre l’élu et la population. En disant cela, je pense bien sur en te saluant et en te remerciant Monsieur le conseiller général monsieur Philippe Leroy, je pense à toi qui a été sur le territoire de Bonsecours, je ne parle que pour Bonsecours, qui a été sur le territoire de Bonsecours un conseiller général présent et actif et je le dis d’autant plus volontier qu’il n’est un secret pour personne que sur ce qu’on appelle l’échiquier, nous n’avons pas toujours les mêmes idées, les mêmes positions. Mais, la plus belle des idées néanmoins nous réunis. Celle qui consiste à travailler dans le seul intérêt de nos concitoyens au-delà et en dehors de toute autre considération. C’est la définition d’un élu de terrain, c’est comme cela que nous concevons notre rôle et c’est pour cela que cette élection doit nous mobiliser. A cette élection tu ne seras pas candidat, c’est ton problème, c’est ton affaire, mais tu ne seras pas le candidat pour la ville de Bonsecours, la raison est toute simple, c’est que Bonsecours n’est plus dans le canton de Mesnil Esnard, Bonsecours n’est plus dans le canton avec Franqueville Saint Pierre, Bonsecours est avec Darnétal, Bonsecours est avec Saint Léger du Bourg Denis, Bonsecours est avec Belbeuf, Roncherolle, Saint Aubin Epinay et d’autres encore. Vous voyez, en citant les communes, on voit et on juge, on apprécie la cohérence géographique du nouveau redécoupage.

Néanmoins, pour ces élections cantonales, permettez-moi en tant que maire de Bonsecours, d’avoir un souhait, celui que nos communes élisent un conseiller général qui connaisse bien les problèmes et les difficultés auxquels nous sommes confrontés nous, les communes, nous les élus des communes, et vous les habitants des communes. C’est donc un élu de terrain dont nous avons besoin. Un élu qui se contente pas d’avoir des qualités, mais un élu qui a les qualité qu’il faut pour cette fonction. Alors comme il me semble que l’on ne parle bien que de ce que l’on connaît bien, alors je me dis avec un brin de naïveté, que si un conseiller général c’est bien, un conseiller général qui serait aussi maire c’est mieux. C’est mieux pour être le porte-parole des communes, c’est mieux pour être le défenseur de notre territoire, c’est mieux pour notre nouveau canton, ce nouveau canton qui désormais ne s’appelle plus le canton de Boos, mais le canton de Darnétal, avec comme son nom l’indique, la ville de Darnétal, dirigée par son maire Christian Lecerf, la ville de Darnétal qui en est le chef-lieu. Voila Mesdames et Messieurs les quelques éléments qu’il était important de rappeler. Je vous le dis, je vous le redis, ce sont des éléments de contexte structurant pour les années à venir, structurant pour la gestion que nous allons conduite pendant ces 6 années, et donc structurant pour l’année 2015.

Une année 2015 que l’on va avec l’équipe municipale tenter en le réussissant tenter d’articuler autour de cinq exigences.

1ere celle que les maires travaillent de plus en plus ensemble. Des sujets s’y prêtent, je dis pas qu’ils sont nombreux, je dis qu’ils existent. Ils doivent être étudiés. Ce soir, nous avons le plaisir d’avoir avec nous le maire de St Léger du Bourg Denis, Jean Pierre Garcia, le maire de ME, Norbert THORY, le maire de FSP, Philippe Leroy, le maire de Belbeuf qui doit nous rejoindre Jean Guy Le Couteux et le maire de Darnétal, commune chef-lieu du canton, avec Christian Lecerf. Leur présence ne tient pas au hasard, c’est la première fois qu’ils sont là. Alors bien sûr pour certains il ne pouvait pas y avoir d’autre fois, ils n’étaient pas maire avant. Mais c’est la première fois que l’ensemble des maires des villes proches ancien canton et nouveau canton soient ce soir avec nous pour cette cérémonie importante. Ils sont là car ils savent que nos citoyens attendent, que dans un contexte de plus en plus contraint, de plus en plus serré, de plus en plus difficile, savent que nos concitoyens attendent que l’on travaille autrement pour conduire certains projets, pour conduire d’autres projets. Alors bien sûr, qui dit travailler ensemble ne dit pas pour autant que les communes perdent de leur particularité. Ou de leur spécificité. Mais là où il sera possible de se réunir, alors nous verrons comment nous pourrons nous unir. Unir nos forces et travailler ensemble. On a déjà commencé à le faire. Doucement. Mais surement. On a commencé à le faire sur un sujet dont on a beaucoup parlé pendant 6 ans.

Je le cite pas, c’est là où on plonge, mais quand y’a pas d’eau on s’fait mal. On en a parlé pendant 6 ans, sans beaucoup avancer. Pour différentes raisons sur lesquelles je ne reviendrais pas, la page est tournée. Aujourd’hui, on y retravaille. Mais on fait pas qu’y retravailler. On y retravaille dans un contexte différent, dans une ambiance différente, dans un contexte consensuel, dans un contexte respectueux, où les uns et les autres, et je serai de dire le maire de Bonsecours en premier, les uns et les autres peuvent faire valoir leur position. Voila. On m’a dit, n’en dis pas plus ce soir. Donc je n’en dis pas plus. Mais ce que je dis, néanmoins, ce que je viens de dire traduit quand même déjà un changement, un changement important, une volonté importante, une ambition importante. Et bien tout cela c’est déjà important.

La deuxième exigence, c’est celle que je qualifie de modestement persévérance alliée à l’efficacité, de qualité. Deux attitudes qui vont permettre à deux dossiers de rentrer en 2015 dans une phase opérationnelle. Celui de la ZAC tout d’abord. Aujourd’hui, tous les accords sur toutes les parties de la ZAC, tous les accords entre toutes les parties ont été trouvés. Et je le dis très sincèrement, on le dit très sincèrement, avec un esprit euh de soulagement, tellement ça a été long. C’est un dossier qui remonte à quelque chose comme 2003, tu étais encore adjoint je crois Gabriel à cette époque-là, ou t’avais déjà démissionné, donc c’est un dossier qui remonte admettons à 2002, donc, vous voyez, il est encore plus vieux que ce que je disais. Et 2002 c’est à dire bien avant que je sois maire, je n’ai été maire qu’en 2008, et qui trouve son aboutissement ou le début de son aboutissement, c’est ce qu’on appelle le début du commencement, son aboutissement en 2015. C’est long, ça a été long. Tout simplement parce que vous savez quand on discute d’un projet, quand on discute d’acquisition et quand cette acquisition dans sa valeur totale et dans sa valeur globale, sur l’ensemble du périmètre de la ZAX représente une somme qui avoisine les 10 millions d’€, c’est pas toujours facile de mettre tout le monde d’accord. Aujourd’hui, tout le monde l’est, et nous nous en félicitons. Alors, maintenant, les travaux devraient pouvoir débuter courant 2015, j’en suis pas encore à vous dire quel mois. Ohlala attention. Mais je vois ici dans la salle que des architectes sont venus écouter les vœux du maire, je les en remercie, les travaux devraient donc débuter 2015.

Ils débuteront par la maison diocésaine, et non par la ferme Lefevre comme il en avait été question à une époque. Pourquoi ? Tout simplement en raison des règles imposées par la loi ALURE, dont on a beaucoup parlé et par le SCOP, le document de la Métropole sur l’organisation du territoire.

Pourquoi donc commencer par la maison diocésaine ? Tout simplement parce que ces règles fixent comme principe que l’organisation des communes doit se faire progressivement, en utilisant tout d’abord dans les centres bourg ce que l’on appelle les dents creuses, ce que l’on appelle les zones urbanisables et de n’aller après vers la consommation des espace verts périphériques qu’une fois qu’on a utilisé ce qui existe déjà dans le centre bourg. Voilà pourquoi les terrains de la ferme Lefevre seront urbanisés dans un deuxième temps. Ces règles nous devons nous y plier et donc sur la maison diocésaine seront construits, comme il a toujours été prévu, des logements collectifs, environ, alors le chiffre n’est pas encore tout à fait finalisé, mais on sera environ à 130 logements collectifs, répartis en petites résidences qu’on essaiera de ne pas voir dépasser une20aine d’appartements.

Ces constructions seront réalisées sous l’égide de deux investisseurs. Un promoteur que nous connaissons bien sur Bonsecours, il a déjà construit sur Bonsecours, il construit actuellement sur Bonsecours et donc il construira bientôt à nouveau sur Bonsecours. Et puis un assureur, la Matmut.

Cette présence de deux investisseurs est une chance. Une chance parce qu’elle va assurer une offre de logements plus diversifiée entre l’accession et la location et ainsi elle va faciliter l’accès au logement sur Bonsecours pour des jeunes familles avec des enfants. C’est un objectif que nous nous sommes fixés depuis 2008.

Autre dossier où patience et efficacité se conjuguent, c’est le dossier du Brazza. Vous savez, le dossier du Brazza, ça fait à peu près deux trois ans qu’on en a beaucoup parlé, on a un peu tout entendu sur ce dossier, le Brazza, c’était le bâtiment qui se situe dans le bas de le rue de Thuringe, à l’angle de la rue de la République qui mène à Amfreville la Mivoie. Le Brazza c’était un bar et puis quelques locaux, diverses locaux y attenant. Le tout en très mauvais état, très très mauvais état. Un mauvais état qui avait conduit la municipalité à ne pas renouveler le bail en 2012. Depuis que ce bail n’a pas été renouvelé, depuis que le Brazza et les locaux sont vides de tous occupants. Nous avons travaillé sur ce dossier et nous avons réussi à vendre ce bâtiment. Ce qui n’était pas évident, compte tenu justement de la nature de ce bâtiment et en lieu et place de bâtiment vétuste je le redis, seront construits des appartements. Ce qui pour le cadre de vie apportera une valeur ajoutée indéniable à ce quartier pour celles et ceux qui connaissent bien le quartier. Je mets quiconque au défis de me dire qu’une résidence avec des appartements tout neuf, ce sera moins beau, moins joli et moins agréable qu’un bâtiment vétuste et quasiment délabré. Alors non seulement, on va embellir ce quartier, on va lui donner une valeur ajoutée, mais on pourra aussi dire, le moment venu, on sait pas quand, on pourra aussi dire que nous aurons peut-être été les premiers à poser d’une certaine manière la première pierre de la future nouvelle entrée de la ville de Rouen, lorsque la Métropole travaillera sur cette entrée de la ville de Rouen.

La 3ème exigence qui va guider nos pas toutes ces années, c’est celle qui consiste tut simplement et tout naturellement à répondre directement aux attentes de la population pour leur vie de tous les jours, dans leur cadre de vie. C’est ce que j’appelle le vivre ensemble, c’est ce que j’appelle le lien social, c’est primordial et ce doit être la colonne vertébrale de toute notre action de toutes nos décisions, et de toute notre gestions. Alors cette 3ème exigence, je vais la décliner en plusieurs volets.

Le 1er volet, c’est continuer à mobiliser tous les moyens pour l’entretien et la propreté de nos rues et de nos espaces verts. Sur cet aspect, je veux toutefois insister sur une chose. Pour dire que le travail d’entretien de notre cadre de vie, ce n’est pas seulement l’affaire des employés communaux, ils sont pas assez nombreux, ce n’est pas seulement l’affaire des entreprises qui travaillent à certains moments à certains endroits pour la collectivité, ce travail d’entretien, c’est-à-dire la propreté, j’insiste sur le fait que c’est l’affaire de tous. C’est l’expression du sens civique, et c’est le respect de la citoyenneté. Alors, comme je le disais tout à l’heure au premier adjoint, je ne le dis bien sûr pas pour vous. Mais je le dis pour tout le monde.

Le 2ème volet de cette exigence, le soutien aux associations. Il continuera à être fort, il continuera à être important, car il est indispensable. Il est indispensable parce que Bonsecours doit pouvoir continuer à offrir à ses habitants des distractions, des loisirs, des activités, des plaisirs. L’association, c’est pas seulement un lieu, c’est pas seulement un bâtiment, c’est pas seulement une salle, l’association c’est un moment d’échange, un moment de partage, un moment de rencontre, un moment de lien social, un moment d’humanité, et tout cela doit être préservé, enrichi et développé. Les associations pourront donc, Monsieur le président de l’ASCB et tous les autres présidents d’autres associations, les associations pourront donc continuer à compter sur le soutien de la municipalité. Un soutient qui prend bien évidemment la forme classique, traditionnelle des subventions qui ne baisseront pas. Mais prendra aussi la forme d’investissement avec pour 2015 2 projets. Le premier est un nouvel aménagement de la salle rose pour le tennis avec un sol spécifique, et un éclairage adapté. Le 2ème, c’est la poursuite, je dis bien la poursuite de l’étude pour l’agrandissement de la halle de sports, avec l’adjonction d’une salle polyvalente. Sur ce dernier dossier nous avons pris quelques mois de retard, je n’ai pas peur et je n’hésite pas à le dire, pris quelques mois de retard car nous avons un peu changé notre fusil d’épaule. Sur ce projet qui est un projet important pour la ville de Bonsecours, un projet structurant et bien évidemment un projet qui va représenter un certain coût, sur ce projet, nous avons souhaité au préalable rechercher des partenaires financiers. Alors on aurait pu comme d’autres parfois, lancer le projet et puis au fur et à mesure de l’avancement de ce projet voir les bonnes volontés et les bonnes âmes qui voulaient bien s’associer au financement. C’est un petit peu risqué, c’est pas gagné, c’était pas assuré. On a donc fait l’inverse, on a cherché avant d’engager et on a bien fait parce qu’on a trouvé. Donc ce projet, sera dans une certaine proportion qui reste encore à définir cofinancer avec des partenaires.

Le 3ème volet de cette exigence sur la vie quotidienne de nos concitoyens ce sera l’action que l’on mène et que l’on mènera pour la jeunesse, les enfants, les écoles, la crèche, tout ce que nous faisons depuis des années, nous continuerons tout simplement à le faire. Aujourd’hui dans les écoles, l’essentiel des travaux a été réalisé, réfection de toutes les classes de l’école maternelle, de toutes les classes de l’école primaire, changement de tous les ouvrants, et en 2014, réfection de l’intégralité de l’air de jeux de l’école maternelle et le câblage informatique de toute l’école Heredia. Il reste des travaux de peinture accessoires à faire dans les communs, comme on dit, dans les couloirs, leur réalisation courant 2015 ou en 2016 ou une partie en 2015 l’autre partie en 2016, dépendra des arbitrages budgétaires du début de l’année.

Sur les enfants, sur leur place, sur leur rôle qu’on leur donne, le conseil municipal des enfants a été reconduit naturellement, il permet, il leur permet de participer, de s’exprimer et de proposer. Sur les rythmes scolaires et l’application de la réforme, nous reconduirons le dispositif qui a été arrêté et qui pour cette première année d’application difficile a néanmoins donné satisfaction aux enfants, satisfactions aux parents d’élève, parce que la municipalité a mis tout simplement les moyens financiers et matériels dans l’organisation des activités périscolaires. Je le disais ça représente à peu près 80 000 €, alors bien sur tout n’est pas encore parfait, nous savons qu’il y a quelques ajustements qu’il va falloir trouver, nous en discuterons avec les intervenants, nous en discuteront avec les associations de parents d’élèves, et je sais que le moment venu, nous trouverons le bon équilibre entre ce qui est possible et ce qui est souhaitable.

En ce qui concerne la jeunesse, le projet d’aménagement du stade Requier dont on vous a déjà parlé, est lui aussi en cours avec une hésitation entre deux projets. L’installation de ce que l’on appelle un stade city urbain ou la réfection avec un changement de sol intégral et la pose d’équipements sportifs. Pourquoi cette hésitation puisque lorsque nous avons engagé les premières études pour le stade city urbain, nous avons été confrontés à une difficulté qui vaut également pour le projet qui avait été envisagé aussi éventuellement de couvrir un ou deux courts de tennis extérieurs, nous sommes ici dans un périmètre de suspicion de marnière et très probablement, nous ne donnerons pas suite non seulement à la couverture des courts de tennis puisque ça nous mènerait dans des travaux trop importants et c’est pour cela que nous reportons sur un changement de sol pour le tennis dans la salle rose et en ce qui concerne le stade city urbain, nous attendons encore quelques études complémentaires pour voir ce que le sol sera en capacité de supporter en terme de poids. Alors si ce projet peut se concrétiser en 2015, ça sera très bien, et puis s’il peut se concrétiser en 2016, ce sera très bien aussi.

Le 4ème volet de ces exigences c’est la sécurité, pour cela il a été décidé d’une part la réorganisation du service de la police municipale pour une présence plus forte et plus accrue sur le terrain. Pour autant, j’insiste, je précise et je dis tout de suite, Ne pensez que Bonsecours sera une ville où il y aura un policier à chaque coin de rue. C’est pas possible. Mais c’est non seulement pas possible mais je pense que ce n’est pas souhaitable non plus puisque là aussi, il ne faut pas perdre de vue que la sécurité c’est sur certains aspects, l’affaire de tous. Et je le dis en pensant notamment à la vitesse parfois excessive de certains de nos concitoyens. La deuxième décision, c’est la modification du sens de circulation dans certaines rues derrières la mairie. On sait qu’on a un point noir à cet endroit-là, lorsque l’on se croise entre la rue Jules Verne, la rue Guyemer, la rue de Darnétal avec des fois le report rue des Canadiens, on a travaillé sur un nouveau sens de la circulation. Je voudrais à cette occasion remercier le conseil des sages qui nous a aidé, qui avait fait des propositions avec lequel on a discuté de ce nouveau plan de circulation qui rentrera donc en application, mais qui vous sera présenté avant par un document, de sorte que vous puissiez l’assimiler et ne pas vous retrouver bien évidemment en infraction

Le 5ème volet de cette exigence du vivre ensemble, c’est la solidarité Mesdames et Messieurs. Dans le contexte que nous subissons, notre devoir, notre rôle, notre place est d’être là, présents, pour aider et pour soutenir. Je ne le dis pas par dogmatisme, mais par conviction, et par raison. Je le dis aussi au nom du respect que l’on doit à celles et ceux qui connaissent des difficultés que la crise d’aujourd’hui, celle d’hier, celle de demain que la crise d’une manière générale accentue jour après jour. Je le dis enfin car il y va aussi, il faut bien avoir cette notion à l’esprit, il y va aussi de notre cohésion et de notre harmonie collective.

Aider l’autre, se tourner vers l’autre c’est donc non seulement aider quelqu’un, mais d’une certaine manière c’est aussi se préserver soi-même et donc préserver la collectivité, la cellule collective, la cellule communale dans laquelle nous vivons, dans laquelle nous évoluons. Voilà pourquoi en 2015 nous poursuivrons notre politique de solidarité et de fraternité active, cohérente et responsable. Nous le ferons avec une vigilance encore plus grande d’ailleurs, car on sait, vous savez qu’on tombe facilement dans la précarité. Il suffit pour s’en rendre compte de regarder les dossiers qui sont tous les trimestres soumis au conseil d’administration du CCAS que je préside avec Jocelyne Marcotte. Ces dossiers, ce sont le plus souvent ceux de gens qui ont perdu leur travail et que malheureusement l’âge, leur âge, 50 ou des fois un petit peu plus, cet âge les condamne au chômage sans grand espoir de retrouver du travail. Ces dossiers ce sont de gens des jeunes qui travaillent qui sont mariés, mais dont les salaires, les petits salaires ne permettent pas toujours de faire face à toutes les charges et notamment parfois aux loyers exorbitants. Ces dossiers ce sont ceux, souvent, trop souvent et de plus en plus souvent, de femmes seules, laissées par leur mari avec l’enfant, ou les deux enfants ou les trois enfants, des femmes qui travaillent, qui ont un salaire, mais qui n’y arrivent pas, n’arrivent pas à joindre les deux bouts, n’arrivent pas à faire face aux charges qu’elles doivent supporter. Voyez, la solidarité c’est donc pas seulement pour celles et ceux dont on dit qu’ils ne veulent pas travailler, la solidarité c’est pour celles et ceux que la société laisse de côté. Et bien nous à Bonsecours, et dans d’autres communes, je sais que ça se fait aussi, la solidarité et la fraternité, c’est le devoir de nos collectivités.

Et puis mesdames et Messieurs, je terminerai mon discours par la dernière exigence, la plus importante. La plus importante car c’est elle qui permettra la réalisation de toutes les autres que je viens d’énumérer. C’est l’exigence d’une exigence, d’une bonne gestion financière. C’est le credo de toute l’équipe municipale sous la responsabilité de Daniel Lefort, l’adjoint aux finances. Ça a été d’une certaine manière notre marque, notre marque de fabrique pendant ces six dernières années. C’est aujourd’hui notre force, notre force car notre situation financière, malgré le contexte est considérée comme bonne, saine, par les autorités régionales des finances publiques. Et par les banques. Ce résultat c’est celui d’un cap, celui d’une ligne de conduite. Dont je le disais tout à l’heure, nous n’avons jamais dévié. Nous avons deux leviers : limiter autant que possible les dépenses de fonctionnement (et vendre le patrimoine… dixit l’ingénieur du son ^^) et adapter nos investissements à nos moyens, c’est-à-dire ne pas dépenser plus que ce que l’on peut financer. En 2015, nous continuerons sur cette voie. Nous ne changerons pas, nous ne modifierons pas notre manière de faire, notre manière de gérer et notre manière de dépenser. Les économies au fonctionnement, en section de fonctionnement, en dépense de fonctionnement se feront, chaque fois qu’il sera possible d’en faire. Nous en ferons sans que jamais cela pâtisse à notre cadre de vie et à notre qualité de vie. Nous en avons fait dernièrement, ça n’a échappé à personne. Nous avons réussi à économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros. Comment ? tout simplement en se privant pendant 4 semaines de guirlandes et de boules. On a surmonté l’épreuve, on est là ce soir, on a passé de bonnes fêtes, on a passé de bons Noëls, l’année prochaine, nous recommencerons. Et je ne serais pas surpris que certains de mes collègues se disent que finalement c’est possible, que finalement il est possible de le faire, finalement il est possible d’économiser un petit peu d’argent sans que les gens se plaignent de trop, parce que les gens y comprennent, y comprennent que dans les moments difficiles, il faut faire des économies là où il est possible d’en faire, dès lors que les choix sont justifiés et raisonnables.

Puis je profite de ce sujet pour dire deux petites choses, alors je vous avais annoncé une économie de 38 000 € dans un document qui a été distribué à la population, elle sera en fait de 45 000 €. 45 000 car juste avant les fêtes, nous avons avec Fred Durant, qui est en haut puisqu’il prépare un article en même temps pour le Paris Normandie, nous avons avec Frédéric Durand et la DGS renégocier le contrat de l’illumination de la mairie en raison des dysfonctionnements des premiers jours, nous avons réussi à grappiller encore quelques milliers d’euros et aujourd’hui je peux vous annoncer que c’est une économie d’environ 45 000 € qui sera faite. La deuxième chose, petite chose, mais bon l’occasion m’est donnée de le dire devant vous toutes et tous, la deuxième chose pour dire que le spectacle pyrotechnique de Noël pour enfant à la basilique, celui qui est couplé avec le concert de l’école municipale de Bonsecours a lieu lui aussi à la basilique. Ce budget est un budget à part. Je dis pas qu’on l’oublie, mais je dis que c’est un budget à part qui n’a rien à voir avec les 45 000 € d’économies. C’est un budget à part qui nous coûte, je serai tenté de dire seulement environ 5 000 €. 5 000 € comparés aux 45 000 € j’en dis pas plus.

Enfin, toujours sur cette thématique des économies, une dernière chose, j’ai été interpelé par une de nos concitoyennes, gentiment, qui me dit, mais monsieur le maire, vous dites qu’il faut faire des économies pour financer notre dépense, les dépenses associatives, les dépenses des rythmes scolaires, les dépenses de la solidarité avec le CCAS, mais ces dépenses, les autres communes, nos communes amies, nos communes voisines elles les ont aussi et néanmoins elles ont maintenu, elles ont conservé les illuminations de Noël. C’est vrai, je peux pas dire le contraire, il y avait des illuminations à Mesnil, il y avait des illuminations à Franqueville, mais quand je vois justement ces communes proches, ces communes amies, je vois aussi et je le dis d’autant plus librement, messieurs, vous n’étiez pas maire à cette époque-là. Je vois qu’entre 2008 et 2014, l’ancien maire de Mesnil Esnard, il a augmenté deux fois les impôts locaux, de 10 %. L’ancien de FSP il les a augmenté une fois de 5%, je vois aussi que l’endettement de Mesnil Esnard, et maintenant il faut que tu gères la situation, Norbert, l’endettement de Mesnil Esnard a augmenté de 35 %, et celui de Franqueville de 5 %, et je vois dans le même temps, je le compare quand même, je vois dans le même temps que à Bonsecours, de 2008 à 2014, et bientôt 2015, les taux communaux des impôts locaux n’ont pas augmenté une seule fois, je vois que l’endettement de la commune, il a baissé lui de 26 %. Alors, il faut donc tout simplement savoir ce que l’on veut, et nous à Bonsecours, on sait ce que l’on veut et on a fait le choix d’économiser, je le redis, là où c’est possible pour dépenser là où c’est nécessaire et indispensable. Et ce choix de gestion, c’est ce qui nous permet depuis maintenant 6 ans et bientôt 7 ans d’avoir une finance saine, c’est ce qui nous permet de ne pas augmenter les taux communaux des impôts locaux, c’est ce qui nous permet de réduire l’endettement de la commune. Et cela, tout cela, la réalisation de ces objectifs financiers, forts en terme d’analyse financière, tout cela en continuant d’offrir aux associations le soutien qu’elles attendent, offrir aux habitants le cadre de vie et la qualité qu’ils attendent, offrir aux plus démunis la solidarité qu’ils attendent, offrir aux enfants et aux parents les conditions d’accueil qu’ils attendent dans les écoles, à la crèche, à l’école de musique, à l’espace multimédia, à l’espace jeune, à offrir aux personnes âgées toute la proximité et toute l’attention qu’elles attendent.

Voilà pourquoi, Mesdames et Messieurs 2015 sera donc une nouvelle fois une année où toute l’équipe municipale sera mobilisée pour que chacun ait sa place à Bonsecours, pour que chacun soit heureux de vivre à Bonsecours, pour que chacun soit heureux d’être à Bonsecours, une place respectée, responsable, solidaire, dans un environnement agréable, vivant et dynamique. C’est le vœu que je formule ce soir, c’est le vœu que nous formulons toutes et tous ce soir, en vous remerciant, Mesdames et Messieurs, d’être venus et en vous assurant de ma volonté et de notre volonté collective de continuer à travailler au service de Bonsecours, pour servir Bonsecours et pour servir les bonauxiliens. Mesdames et Messieurs, au nom du conseil municipal, je vous souhaite une excellente année, je vous souhaite une excellente santé, et je vous merci et je vous dis vive Bonsecours. Merci beaucoup. »"

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